Alcaloïdes dérivés de la phényléthylamine
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Alcaloïdes dérivés de la phényléthylamine
Ephédrine
- Les Ephédras
- Ephedra divers
- Gnétacées
- Leurs rameaux sont utilisés comme source d’éphédrine gauche : alcaloïdes à propriétés sympathomimétiques
- Etude botanique :
o Les éphédras sont des sous arbrisseaux dressés ou couchés mesurant de 40cm à 2m, les rameaux sont grêles anguleux et striés longitudinalement. Ce sont des plantes dioïques : les fleurs mâles jaunâtres groupés en chatons, les fleurs femelles groupés en deux sont rouges, poussant dans les régions tempérés et subtropicales.
- Composition chimique :
o Les principes actifs sont constitués par des alcaloïdes dérivés de la phényléthylamine :
§ L’Ephédrine ayant une structure proche de l’adrénaline d’où l’existence de 6 isomères possibles : seule l’éphédrine lévogyre se rencontre chez les éphédras.
§ La Pseudo-éphédrine en diffère par les positions de l’OH et du groupement aminé
§ Les espèces les plus intéressante sont celles qui renferment l’éphédrine gauche, la synthèse de l’éphédrine a été réalisée mais aboutit au composé moins actif que l’éphédrine gauche.
- Action physiologique et emplois :
o Les propriétés des Ephédras sont principalement dues à l’Ephédrine :
o L’Ephédrine est un sympathomimétique comme l’adrénaline, elle est :
[i]§ Vasoconstrictrice et hypertensive
§ Provoque une mydriase
§ Dilate les bronches
§
§ Diminue le tonus intestinal
o Son action sur l’appareil cardiovasculaire est moins marquée que celle de l’Adrénaline, mais elle est plus durable
o Les éphédras servent à l’extraction de l’éphédrine gauche naturelle qui est utilisée principalement par voie buccale comme antiasthmatique et antitussive, également contre l’hypotension et l’énurésie.
o En usage externe en ORL : vasoconstricteur mais qui provoque des sinusites.
o C’est aussi un psycho-stimulant, augmentant la capacité de concentration avec une meilleure résistance à la fatigue mais secondairement de l’angoisse et de l’insomnie.
o Contre indications :
§ Glaucome (=hypertension intra oculaire)
§ Hypertension
§ Donnant des réactions positive aux tests de dopage pour les sportifs de haut niveau.
- Khat ou thé des Abyssins
- Catha edulis
- Célastracées
Arbuste d’Afrique orientale et d’Arabie dont les feuilles sont mastiquées comme stimulant nerveux. En raison des dangers que présente la consommation exagérée, la drogue est inscrite au tableau B des substances vén
éneuses
- Étude botanique
o Arbuste de 1 à 2 m dans les lieux arides pouvant atteindre 10m et plus dans les zone équatoriales, à feuilles persistantes
o Il est spontané dans les pourtours de la mer rouge, cultivé en Abyssinie et au Yemen
- Composition chimique :
o Principes actifs
§ Composés polyphénoliques : flavonoïdes, et surtout tanins catéchiques.
§ Alcaloïdes : le principal est la Cathine qui est identifié à la D-norpseudoéphédrine
- Action physiologique et emplois :
o Anciennement connues des Abyssins et des Arabes comme une drogue dont la mastication permet de vaincre la fatigue et le sommeil.
o L’activité des feuilles fraîches est beaucoup plus grande que celle de la plante sèche. On observe d’abord une phase tonique, avec euphorie, stimulation intellectuelle et motrice à laquelle fait suit une phase dépressive avec insomnie et anorexie.
o Les phénomènes secondaires sont la tachycardie, l’hypertension, l’accélération de la respiration de la mydriase.
o L’un des principes actifs est la norpseudoéphédrine qui agit comme stimulant du SNC au même titre que l’amphétamine.
o Les feuilles fraîches sont vendues 24 h après récolte dans un but masticatoire connu et utilisé comme coupe faim et pour combattre le sommeil et la faim (usage antérieur à celui du café), facilite l’idéation et l’aptitude à communiquer.
o La drogue n’est pas un stupéfiant vrai au sens de l’OMS car son emploi n’entraîne pas de besoin invincible ni de tendance à augmenter les doses. Cependant sa consommation surtout chez les populations pauvres augment la dénutrition
- Les Ephédras
- Ephedra divers
- Gnétacées
- Leurs rameaux sont utilisés comme source d’éphédrine gauche : alcaloïdes à propriétés sympathomimétiques
- Etude botanique :
o Les éphédras sont des sous arbrisseaux dressés ou couchés mesurant de 40cm à 2m, les rameaux sont grêles anguleux et striés longitudinalement. Ce sont des plantes dioïques : les fleurs mâles jaunâtres groupés en chatons, les fleurs femelles groupés en deux sont rouges, poussant dans les régions tempérés et subtropicales.
- Composition chimique :
o Les principes actifs sont constitués par des alcaloïdes dérivés de la phényléthylamine :
§ L’Ephédrine ayant une structure proche de l’adrénaline d’où l’existence de 6 isomères possibles : seule l’éphédrine lévogyre se rencontre chez les éphédras.
§ La Pseudo-éphédrine en diffère par les positions de l’OH et du groupement aminé
§ Les espèces les plus intéressante sont celles qui renferment l’éphédrine gauche, la synthèse de l’éphédrine a été réalisée mais aboutit au composé moins actif que l’éphédrine gauche.
- Action physiologique et emplois :
o Les propriétés des Ephédras sont principalement dues à l’Ephédrine :
o L’Ephédrine est un sympathomimétique comme l’adrénaline, elle est :
[i]§ Vasoconstrictrice et hypertensive
§ Provoque une mydriase
§ Dilate les bronches
§
§ Diminue le tonus intestinal
o Son action sur l’appareil cardiovasculaire est moins marquée que celle de l’Adrénaline, mais elle est plus durable
o Les éphédras servent à l’extraction de l’éphédrine gauche naturelle qui est utilisée principalement par voie buccale comme antiasthmatique et antitussive, également contre l’hypotension et l’énurésie.
o En usage externe en ORL : vasoconstricteur mais qui provoque des sinusites.
o C’est aussi un psycho-stimulant, augmentant la capacité de concentration avec une meilleure résistance à la fatigue mais secondairement de l’angoisse et de l’insomnie.
o Contre indications :
§ Glaucome (=hypertension intra oculaire)
§ Hypertension
§ Donnant des réactions positive aux tests de dopage pour les sportifs de haut niveau.
- Khat ou thé des Abyssins
- Catha edulis
- Célastracées
Arbuste d’Afrique orientale et d’Arabie dont les feuilles sont mastiquées comme stimulant nerveux. En raison des dangers que présente la consommation exagérée, la drogue est inscrite au tableau B des substances vén
éneuses
- Étude botanique
o Arbuste de 1 à 2 m dans les lieux arides pouvant atteindre 10m et plus dans les zone équatoriales, à feuilles persistantes
o Il est spontané dans les pourtours de la mer rouge, cultivé en Abyssinie et au Yemen
- Composition chimique :
o Principes actifs
§ Composés polyphénoliques : flavonoïdes, et surtout tanins catéchiques.
§ Alcaloïdes : le principal est la Cathine qui est identifié à la D-norpseudoéphédrine
- Action physiologique et emplois :
o Anciennement connues des Abyssins et des Arabes comme une drogue dont la mastication permet de vaincre la fatigue et le sommeil.
o L’activité des feuilles fraîches est beaucoup plus grande que celle de la plante sèche. On observe d’abord une phase tonique, avec euphorie, stimulation intellectuelle et motrice à laquelle fait suit une phase dépressive avec insomnie et anorexie.
o Les phénomènes secondaires sont la tachycardie, l’hypertension, l’accélération de la respiration de la mydriase.
o L’un des principes actifs est la norpseudoéphédrine qui agit comme stimulant du SNC au même titre que l’amphétamine.
o Les feuilles fraîches sont vendues 24 h après récolte dans un but masticatoire connu et utilisé comme coupe faim et pour combattre le sommeil et la faim (usage antérieur à celui du café), facilite l’idéation et l’aptitude à communiquer.
o La drogue n’est pas un stupéfiant vrai au sens de l’OMS car son emploi n’entraîne pas de besoin invincible ni de tendance à augmenter les doses. Cependant sa consommation surtout chez les populations pauvres augment la dénutrition
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