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===COURS DE PHARMACIE GALENIQUE===

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Message  Admin Ven 30 Sep - 2:42

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Message  Admin Ven 30 Sep - 2:44

LES PRICIPAUX EXCIPIENTS UTILISES EN PHARMACIE


Les excipients, nommés également "véhicules" ou "adjuvants", sont des substances inactives par elles-mêmes, mais qui facilitent l'administration et la conservation du principe médicamenteux.
Une des qualités principales recherchées pour un excipient est son inertie; en effet, il doit être dans la mesure du possible, inerte vis-à-vis des principes actifs, des matériaux de conditionnement et de l'organisme.
Néanmoins, il est primordial de noter qu'un tel adjuvant peut modifier de façon importante l'activité d'un principe actif ; d'où, très souvent, la nécessité de refaire des essais cliniques après un changement d'excipient.


Les grandes familles d'excipients:
- Les excipients liquides: eau, alcool éthylique, propylène-glycol, glycérine.
- Les glycérines: huiles végétales, etc.
- Les cires: cire blanche, lanoléine, cire de carnauba, etc.
- Les hydrocarbures et silicones: huiles de vaseline, paraffine, huiles de silicones, etc.
- Les sucres, dérivés des sucres et macromolécules hydrophiles: saccharose, lactose, sorbitol, amidons, gommes (arabique, adragante...), alginates, cellulose et dérivés (méthylcellulose), protéines (gélatines...), produits de synthèse (polyvidone, P.E.G.), etc.
- Les produits minéraux: silice, talc, silicates divers (kaolin, bentonites...), oxyde de titane, etc.
- Les surfactifs: surfactifs ioniques (anioniques et cationiques) et surfactifs non ioniques, etc.


Le galéniste expérimenté a une bonne connaissance des caractéristiques physico-chimiques des excipients, d'où une certaine maîtrise dans l'art de "formuler".


Parmi les applications connues, soulignons celles d'un certain nombre d'excipients:
1- Les excipients liquides
- L'eau :
L'eau est l'excipient le plus utilisé dans la pharmacie.
Dans de nombreuses monographies, la Pharmacopée indique l'emploi de l'eau sans qualificatif, ce qui signifie qu'il est alors possible d'utiliser soit l'eau purifiée, soit l'eau distillée. Pour des préparations injectables, en revanche, l'emploi de "l'eau pour préparations injectables" est obligatoire (l'eau distillée devant être utilisée dans les trois heures qui suivent sa préparation et devant être conservée dans les conditions qui ne permettent pas le développement des micro-organismes: t> 60°C).
- Les autres excipients liquides:
Les liquides utilisés comme excipients sont très nombreux; nous citerons pour exemple:
- L'alcool éthylique :
Dans la Pharmacopée, figurent l'alcool officinal qui est l'alcool éthylique à 95° et l'alcool absolu. Ils sont utilisés comme solvants, seuls ou associés à d'autres solvants miscibles, pour la préparation de solutés destinés à l'usage externe ou interne.
Dans les solutés pour usage externe, l'alcool ajoute à ses qualités de solvant ses propriétés personnelles d'antiseptique. Dans les préparations pour usage interne, il favorise la conservation, en empêchant le développement des micro-organismes.
- Le propylène-glycol :
Liquide hygroscopique, miscible à l'eau, l'alcool et le chloroforme, soluble dans l'éther, il dissout un grand nombre d'essences, mais pas les huiles. Il est employé comme solvant, notamment dans le cas de principes actifs insolubles dans l'eau ou instables en solution aqueuse. Il est utilisable par voie parentérale. Notons que le propylène-glycol est également utilisé comme adjuvant dans le domaine des pommades.
- La glycérine officinale:
Son pouvoir solvant très étendu tient à la fois de celui de l'eau et de celui de l'alcool ; la glycérine dissout notamment les acides minéraux, certains acides organiques, un grand nombre de sels, les sucres, certaines matières colorantes, certains alcaloïdes...
Par ailleurs dotée d"une hydrophilie très importante, la glycérine abandonnée à l'air humide peut absorber jusqu'au quart de son volume d'eau. Cette propriété est utilisée pour éviter la dessication de certaines formes galéniques.
La glycérine est ainsi utilisée notamment comme solvant dans les préparations pour usage externe ou pour usage interne, comme agent de conservation ou encore, dans la composition des enveloppes des capsules molles et dans celles de certaines pommades ou suppositoires pour éviter leur dessication.



2- Les cires
Ce mot désigne d'une façon générale les produits naturels constitués par des esters d'acides gras et d'alcools supérieurs. A côté des cires animales (cire blanche, cire de cachalot et lanoléine), on utilise aussi des cires végétales, des cires fossiles et également des cires synthétiques.
- La cire de cachalot, la lanoléine et la cire blanche sont principalement utilisées dans les pommades pour augmenter leur consistance.
- La cire de carnauba, obtenue à partir des feuilles d'un palmier, est en outre employée pour le lustrage des comprimés dragifiés.
3- Les hydrocarbures et silicones
- Les huiles de vaseline (fluide et épaisse), vaseline et paraffine sont obtenues par traitement approprié de certaines fractions d'un pétrole brut convenable et présente un intérêt commun: leur inertie chimique et donc leur grande stabilité.
Ils sont très utilisés comme excipients pour pommades. La vaseline a une consistance qui permet de l'employer seule. Les autres servent à ajuster celle des préparations trop fluides ou trop fermes. Les huiles sont de plus utilisables comme véhicule huileux. Par voie orale, elles ont des propriétés laxatives.
- Les silicones sont des composés organiques de silicium, constitués de chaînes où alternent des atomes de silicium et d'oxygène, et portant des radicaux organiques (méthyle, éthyle, phényle....) liés aux atomes de silicium. On distingue: les huiles de silicones, les "graisses" de silicones, les "résines de silicones, les "caoutchoucs" de silicones. Ces différents types de silicones possèdent tous les propriétés suivantes: hydrophobie très marquée, stabilité à des températures relativement élevées (300°), grande inertie (incolore, inodore, les silicones sont insensibles aux agents chimiques; ils ne sont pas toxiques et sont dépourvus d'activité physiologique). De plus, les silicones ont la propriété de se fixer sur de nombreux types de surfaces qu'ils rendent hydrofuges et ils s'opposent à la formation de mousses.
Les silicones sont donc utilisés en Pharmacie comme excipients pour diverses pommades protectrices hydrophobes et comme matériaux de conditionnement.


4- Sucres, dérivés des sucres et macromolécules hydrophiles
- Le saccharose ou sucre blanc officinal : le sucre blanc est très utilisé dans de nombreuses formes galéniques comme diluant (malgré son inconvénient d'être hygroscopique) et comme édulcorant dans diverses formes solides et liquides destinées à la voie orale.
- Le lactose ou sucre de lait: il est soluble dans l'eau, pratiquement insoluble dans l'alcool et possède un pouvoir réducteur. Le lactose est surtout employé comme diluant; il présente sur le saccharose l'avantage de ne pas être hygroscopique. On l'utilise, par exemple, dans la préparation des comprimés et des granules, pour ajuster le titre de certains extraits végétaux, dans la préparation de poudres antibiotiques destinées à êre appliquées sur les plaies (le lactose se dissout dans les liquides de la plaie, permettant la diffusion rapide de l'antibiotique).
- Le glucose liquide, encore appelé, "sirop de glucose" ou "glucose cristal" est une solution aqueuse, purifiée et concentrée, obtenue par hydrolyse ménagée de l'amidon alimentaire. C'est un mélange de D-glucose, de maltose et de glucosane.
Liquide très épais, filant à l'étirage, pratiquement incolore et de saveur très faiblement sucrée, il entre dans la composition des pâtes officinales auxquelles il permet de rester molles.
- Le lévulose ou D-fructose ou sucre de fruit se présente en poudre cristalline blanche de saveur très sucrée, très soluble dans l'eau, soluble dans l'alcool et insoluble dans le chloroforme et l'éther.
Le sorbitol est surtout utilisé en solution comme édulcorant. Il peut remplacer le saccharose chez les diabétiques, mais il a l'inconvénient d'être légérement laxatif.
Il entre dans la composition de différentes préparations galéniques, en particulier comme le "glucose liquide", dans les pâtes officinales, pour les maintenir molles plus longtemps. Il peut entrer pour la même raison dans la composition des enveloppes de capsules molles.
- Les amidons : à la Pharmacopée, sont inscrits l'amidon de blé, l'amidon de maïs, et l'amidon ou fécule de pomme de terre. Ce sont des poudres blanches très fines, insipides et inodores. Insolubles dans l'eau à froid, elles gonflent dans l'eau au-dessus de 80° sans se dissoudre totalement, pour donner une sorte de gelée: l'empois d'amidon.
Comme excipients, on les utilise sous forme de poudre -pour diluer les principes actifs; dans la fabrication des comprimés, comme diluant, lubrifiant et délitant; dans la composition des enveloppes de cachets- et sous forme d'empois comme excipients pour pommades et comme liant dans la fabrication des comprimés.
- Les gommes et polyosides divers : Les gommes sont des exsudats de plantes se solidifiant par dessication. Leur emploi comme excipient tient de leur propriété à donner avec l'eau des gels, des solutions ou des dispersions colloïdales plus ou moins visqueuses. Trois gommes figurent à la Pharmacopée: la gomme arabique, la gomme adragante, la gomme de Sterculia (ou gomme Karaya). Leur viscosité est différente, mais leur emploi sensiblement identique, notamment en tant qu'épaississant dans diverses préparations.
A ces trois gommes officinales, viennent s'ajouter toute une série de polyosides très couramment utilisés, pour les mêmes raisons. Notons entre autres: la gomme Guar ou "Guaranates", les pectines, les alginates, les carraghénates, la gélose ou Agar-Agar...

- la gélatine

obtenu par hydrolyse du collagéne peau et animaux

emploi excipients pour suppo et ovule

fabrication des enveloppes des gellules

liant ds les comprimés

n.b certains fabricant utilisent les dérivés de la cellulose ou de la gélatine de poisson pour la fabrication des enveloppes des capsules


- La cellulose et ses dérivés
La cellulose est, comme les amidons, un glucosane d'origine végétale. Comme excipient, on utilise surtout des poudres de cellulose, souvent désignées commercialement sous le terme de " cellulose microcristalline". C'est une poudre blanche, insoluble dans l'eau, mais qui s'y disperse en donnant un gel stable. Elle est utilisée dans la fabrication des comprimés comme liant, adjuvant de lubrification et délitant; les celluloses microcristallines provoquent l'éclatement des comprimés en gonflant au contact de l'eau, ceci d'autant mieux que leur structure fibreuse facilite la pénétration de l'eau à l'intérieur du comprimé. La poudre de cellulose est également employée comme dispersant et stabilisant dans les émulsions et les suspensions ainsi que comme absorbant.
Parmi les dérivés de la cellulose, citons notamment l'acétophtalate de cellulose; il s'agit d'une poudre blanche, granuleuse, d'odeur nulle ou faiblement acétique. Son intérêt principal est d'être insoluble en milieu acide, donc insoluble dans l'estomac, et soluble en milieu alcalin, donc dans l'intestin.
C'est le produit le plus utilisé pour faire des enrobages gastrorésistants et entérosolubles, c'est-à-dire chaque fois que l'on veut que le délitement du comprimé ne se fasse qu'au niveau de l'intestin.
Pour l'enrobage des comprimés, l'acétophtalate de cellulose est appliquée en couches minces sous forme de solutions dans un solvant volatil. Par évaporation, le solvant laisse une pellicule continue d'acétophtalate de cellulose.
- Les produits de synthèse
- La polyvidone ou polyvinyl-pyrrolidone (P.V.D.)
est un produit résultant de la polymérisation de la N-vinyl-pyrrolidone. C'est une poudre blanche ou à légers reflets jaune-vert, inodore, sans saveur, légèrement hygroscopique, soluble dans l'eau et dans l'alcool.
La polyvidone-excipient est essentiellement utilisée dans la fabrication des comprimés, comme liant, sous la formes de solutions aqueuses ou alcooliques.
- Les polyoxyéthylène-glycols (P.E.G.)
sont des polymères de condensation de l'oxyde d'éthylène et d'eau. Les P.E.G. de poids moléculaire inférieur à 600sont des liquides dont la viscosité croît avec le poids moléculaire tandis que les P.E.G. de poids moléculaire supérieur à10000 sont des solides dont la dureté croît avec le degré de polymérisation. Les P.E.G. sont utilisés comme excipients pour pommades soit seuls, soit dans des émulsions pour ajuster la consistance de la phase aqueuse; ils permettent d'avoir toute la gamme des consistances désirables. Ils sont en outre employés comme excipients pour suppositoires (P.E.G. solides 4000et 6000), comme solvants (P.E.G. liquides 200, 300 et 400) et quelques fois même comme solvants pour préparations injectables. Dans la fabrication des comprimés, les P.E.G. 4000 et 6000sont utilisés comme lubrifiants et comme liants; ils ont l'avantage d'être solubles en phase aqueuse, d'où leur intérêt pour les comprimés à dissoudre dans l'eau.

5 - Les produits minéraux
Des produits minéraux très divers peuvent entrer dans la composition des médicaments pour remplir des rôles particulièrement variés: diluants, ajustement du pH ou de l'isotonie, etc.
Citons notamment :
La silice:
Les différentes formes de silice actuellement utilisées comme excipients sont pour la plupart des silices dites colloïdales auxquelles on donne encore le nom de gels de silice. De nombreuses formes commerciales existent, diffèrant plus ou moins entre elles par leurs propriétés physiques, mais leur intérêt principal réside toujours dans leur pouvoir absorbant très élevé.
Les silices colloïdales sont utilisées en pharmacie, notamment dans le domaine des poudres dermatologiques pour permettre l'introduction d'une certaine quantité de solution aqueuse et dans celui des comprimés comme désintégrant ou comme lubrifiant. Elles sont également employées dans la formulation de suppositoires pour augmenter la viscosité de certaines masses, dans les émulsions et suspensions comme agents stabilisants, dans les pommades pour leur propriété de donner des gels de consistance molle, non seulement avec de l'eau mais aussi avec des alcools, des huiles ou des essences...
Le talc :
Le talc, quant à lui, est un silicate de magnésium hydraté naturel, contenant une faible proportion de silicate d'aluminium accompagné de traces de fer. C'est une poudre blanche, onctueuse au toucher, insoluble dans l'eau et inattaquable par les acides. Sa propriété la plus intéressante est son excellent pouvoir lubrifiant dû à sa structure lamellaire.
Le talc est utilisé principalement dans la préparation des poudres pour usage externe pour son onctuosité au toucher et des comprimés pour son pouvoir lubrifiant.
L'oxyde de titane :
L'oxyde de titane TiO2, se présente comme une poudre blanche impalpable, sans odeur, sans saveur, insoluble dans l'eau et les acides dilués. Il est principalement utilisé comme opacifiant dans la fabrication des enveloppes des capsules. Il entre aussi dans la composition des pommades.


6- Les surfactifs
Les surfactifs, encore appelés agents tensio-actifs, sont caractérisés par leur caractère amphiphile; ils possèdent en effet dans leur structure moléculaire une partie hydrophile et l'autre hydrophobe.
En présence de deux phases liquides non miscibles, l'une aqueuse, l'autre huileuse, ils viennent donc se placer à l'interface où ils s'orientent de telle sorte que la partie hydrophile se trouve dans l'eau et la partie hydrophobe dans l'huile.
En pharmacie galénique, ils sont employés notamment comme émulsionnants,agents de suspension, solubilisants, mouillants, anti-moussants ou détergents.

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Message  Admin Ven 30 Sep - 2:44

<U> LES CAPSULES (Voie Orale)





On distingue plusieurs catégories de capsules destinées à la voie orale :


Les capsules à enveloppe dure ou gélules.

Les capsules à enveloppe molle.

Les capsules à enveloppe gastro-résistante.

Les capsules à libération modifiée.

Intérêts majeur des capsules : masquer le goût désagréable des P.A et assurer leur bonne conservation.


I/ Capsules molles :

Les capsules molles sont déstinées à contenir des préparations médicamenteuses liquides (huiles de foie morue) et sont hermétiquement fermées.

On distingue des capsules oblongues ; ovales et sphériques « perles ».

I/1 Fabrication :

a- Selon le codex de 1949, la formule de la masse gélatineuse :

Gélatine…………….100 parties

Glycérine……………50 parties

Eau…………………125 parties

La glycérine permet l’obtention d’une enveloppe plus souple.

La gélatine est mise à gonfler dans l’eau pendant quelques heures, on ajoute la glycérine et on chauffe à température modérée (B.M) jusqu’à obtention d’une masse homogène. Aux constituants de base, peuvent etre ajoutés des opacifiants, colorants et conservateurs autorisés (antiseptiques, antifongiques).

b- Préparation des enveloppes et mise en capsules :

b-1/Procédé par injection et soudure simultanée :

Les réservoirs de gélatine tiède déposent sur des tambours rotatifs, refroidis intérieurement, un film de gélatine qui se solidifie progressivement. Les 2 films formés symétriquement passent sur des cylindres huileurs puis entre les 2 matrices (alvéoles en forme d’une demi capsule).

Les injecteurs grace à une pompe volumétrique, injectent une quantité précise de liquide médicamenteux dans chaque capsule au moment de sa formation, le liquide repousse la gélatine dans les alvéoles.

Les capsules sont ensuite dégraissées à l’aide d’un solvant puis séchées plusieurs jours à l’étuve.


Remarque : il faut opérer en enceinte (température et humidité constantes)


b-2/ Procédé à la goutte :

Utilisé pour la préparation des capsules sphériques « perles » : (absence de

soudure)

L’appareil est constitué de 2 cuves (pour le PA, gélatine) les 2 solutions s’écoulent

dans un injecteur à 2 tubes :

- Tube exterieur (solution de gélatine)

- Tube intérieur (le liquide à encapsuler PA)

Les 2 liquides non miscibles sortent de l’injecteur tombent dans une colonne

d’huile de paraffine.

On dégraisse et sèche les perles.



II/ Capsules dures ou gélules :

La gélule est formée de 2 demi cupules qui s’emboitent exactement l’une dans

l’autre. Le contenu est généralement solide : un mélange pulvérulent, des granulés,

dans certains cas microgranules, ou de petits comprimés pour (association ou formes

retards)


II-1/ Fabrication des enveloppes :

a/ Composition de l’enveloppe :

Gélatine……………………. 40 parties

Eau………………………… 60 parties


Idem que en.molle : cons, color, opacifiants.


b/ Fabrication proprement dite :

Les enveloppes se préparent selon la méthode au trempé sur des machines très

perfectionnées. Chaque machine comporte 2 chaînes parallèles de barres, l’une les

cupules>l’autre pour les cupules

Atmosphères parfaitement conditionnée.

Humidité 50%, T 21°C

Les capsules vides existent en 8 dimensions voir fg.


II-2/Remplissage des gélules :

II.2.1/ Conditions pour le remplissage :

A l’officine, le remplissage des gélules se fait en volume c.à.d qu’il faut que le volume

des poudres à répartir corresponde au volume des gélules à remplir.

Les facteurs qui exercent une influence marquée sur le remplissage sont :

- La forme des particules de poudre : role évident sur le volume apparent.

- La structure de surface : la rugosité des particules ralentit le glissement des particules

les unes sur les autres et il y a augmentation du Vapp entrainée par un agrandissement

des espaces inter-particulaires.

- L’humidité : augmentation du volume apparent (Vapp)


II.2.2/ Préparation du mélange pour gélulles :

Adjuvant :

* Adjuvants de remplissage= diluants

- sucres : lactose, saccharose…

- Amidons : blé, mais, riz…

- Produits d’origine minérale ou organique : silice, carbonate de calcium…

* Adjuvant d’écoulement : lubrifiants : talc, stéarate de Mg…

II-2-3/ Remplissage proprement dit :

a- A l’officine :

Le remplissage se fait généralement par arasement



Le nombre de gélules est connu.

Détermination du volume apparent du PA

On recherche le volume de diluant.

On recherche le numéro (taille des gélules)

On utilise alors : l’abaque : table de remplissage des gélules.

On mélange P.A + adjuvant.

Le remplissage des gélules se fait à l’aide d’appareils géluliers.



b- A l’industrie : il existe plusieurs types de machines :


Remplissage par arasement voir figure : les cupules

Arasage et bourrage : voir figure amélioration du précédent.

Vis sans fin voir figure : cet appareil permet de remplir la gélule de la quantité voulue de poudre : (pas de diluant)

Compressodoseur : il prend la poudre dans un réservoir puis la dépose dans le corps de la gélule.



III/ Capsules spéciales :

III-1/ Les gélules entériques= gastro-résistantes :

Plusieurs moyens ont été préconisés pour les gélules entérosolubles.

a) Le contenu est rendu gastro-résistant par enrobage des particules (microgranules, microcapsules, comprimés)

b) Le contenant est rendu gastro-résistant :

- Enrobage de la capsule pleine : utilisation de l’acétylphtalate de cellulose

Ou

- Traitement de la gélule vide par formalisation : (trempage de l’enveloppe dans le

formaldéhyde)

III-2/ Gélules à libération modifiée :

En général on met dans une même capsule plusieurs grains à enrobages différents pour prolonger la libération.

IV/ Essais des capsules :

IV-1/ Uniformité de poids :

On pèse individuellement 20 capsules, on les ouvres et les vide (pour les capsules molles, on lave les enveloppes avec l’éther ou un autre solvant organique volatil) les enveloppes sont pesées et le poids du contenu est obtenu par différence.

Les poids individuels doivent se trouver dans les limites suivantes par rapport au poids théoriques (la masse moyenne)

Poids moyens Ecarts limites

<300 mg + ou – 10%

> ou = 300 mg + ou – 7,5%

IV-2/ Temps de délitement : analogue aux Cp non enrobés temps max=30mn.

IV-3/ Essai de dissolution : analogue aux Cp non enrobés.

Les essais classiques : dosage du PA, contrôle des excipients (identification)</U>
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Message  Admin Ven 30 Sep - 2:45

<U>LES COMPRIMES ENROBES




Intérêt de l’enrobage :


Masquer une saveur ou une odeur désagréable.

Protéger les principes actifs des agents extérieurs (humidité, oxygène, lumière)

Eviter la destruction du principe actif par les sucs gastriques.

Obtenir un effet retard.

Faciliter la prise du médicament.



Procédés d’enrobage :

Dans un comprimé enrobé, il y a deux parties :


Le comprimé nu ou noyau.

L’enrobage appelé d’une façon générale la couverture.

On distingue :

L’enrobage par sucre ou dragéification.

L’enrobage par film (pelliculé)

Dragéification :

Le noyau ne doit pas présenter des angles trop aigus et doit être suffisamment bombé pour subir les enrobages classiques.

La dragéification est réalisée dans des turbines : ce sont des récipients plus ou moins sphériques tournant autour de leur axe qui est incliné à 45° environ. Ces turbines sont en cuivre ou en acier inoxydable et sont équipées d’un dispositif permettant d’insuffler par leur ouverture soit de l’air chaud, soit de l’air froid selon les phases de l’opération.

La dragéification est une opération complexe qui comporte plusieurs étapes :

1- Isolement du noyau : vernissage : le but est de protéger le noyau contre l’humidité des liquides de montage. Ceci consiste à appliquer sur les noyaux une pellicule de résine ou polymère organique en solution dans un solvant non aqueux volatil.

Solvant : alcool à 96), alcool méthylique, acétone…

Résines : gomme laque, acétate de polyvinyle…

2- Montage et coloration : gommage : le but est de bien faire adhérer les couches

ultérieures du montage. Ceci consiste à fixer sur les noyaux une solution adhésive

(sirop de sucre officinal ou solution de gélatine ou de gomme arabique) et une poudre

de composition spéciale : « poudre à gommage » qui est à base de talc et de gomme

arabique additionnés de produits divers.

Le montage ou « grossissage » est réalisé en turbine par additions successives de sirop de sucre plus ou moins cuit : concentré et très chaud au départ plus dilué à la fin. Le séchage de chaque couche est assuré par un courant d’air chaud. Les derniers stades de montage constituent le « lissage » pour le quel on se sert de sirop plus étendu, le séchage se fait sans air chaud. Le montage terminé, les dragées sont sorties de la turbine et mises à sécher à l’étuve pendant plusieurs heures pour parfaire le séchage.

Remarque : La coloration des dragées est réalisée à la fin du montage avec du sirop additionné de colorant.

3- Lustrage ou polissage : le but est de donner un beau brillant à la dragée. On utilise pour cela des cires : cire d’abeille, cire de carnauba et aussi des cires synthétiques.

Elles sont introduites dans la turbine soit en solutions diluées dans un solvant volatil, soit simplement en copeaux qu’on laisse tourner un certain temps avec les dragées.


Enrobage par film :

Principaux produits filmogènes : les dérivés de le cellulose, P.E.G haut poids moléculaire, dérivés acryliques…

Pour avoir un film suffisamment fin mais solide et épousant les angles du comprimé sans se rompre, il est souvent nécessaire d’ajouter au polymère un plastifiant tels que la glycérine, les P.E.G à bas poids moléculaire…

On peut utiliser également : des mouillants, des opacifiants, des colorants, des aromatisants. Comme solvants : éthanol, chloroforme, acétone…

Matériels : l’enrobage par film peut etre réalisé en turbine ou en suspension dans l’air.

- En turbine : la présence de défecteurs favorise l’uniformité de la répartition.

- Par pulvérisation sur comprimés en suspension dans l’air :

Les comprimés à enrober sont placés dans une enceinte sphérique ou cylindrique.

A la partie inférieure un fort courant d’air chaud soulève les comprimés pendant toute l’opération en meme temps qu’est pulvérisés dans l’enceinte la solution d’enrobage. Le solvant s’évaporant instantanément, il reste sur les comprimés une pellicule du produit filmogène.



Essais des comprimés enrobés :

Uniformité de poids non exigée.

Essai de désagrégation : mêmes conditions que pour les comprimés nus mais la limite est de 60 mn.

Contrôle de l’enrobage : mesure de sa dureté, sa résistance, sa solubilité, régularité de sa répartition et homogénéité de sa couleur.


</U>
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Message  Admin Ven 30 Sep - 2:46

Les articles de pansement :

I/Définition :
Les articles de pansement sont des préparations pharmaceutiques destinées à maintenir sur les plaies les remèdes nécessaires à leur guérison et protéger contre les agents extérieurs, certains articles sont utilisés pour la contention tels que les bandes de gaze, bandes plâtrées, bandes de crêpe.

II/Les différents articles de pansement :
1) Le coton :
Le coton brut est constitué par les poils obtenus à partir de l’enveloppe des graines de différentes espèces du genre Gossypium (famille des Malvacées)
a) Le coton cardé :
-couleur : crème plus ou moins foncée.
-nettoyé, purifié et non blanchi. Peut être soumis à une décontamination microbienne purifiée.
-il est soigneusement cadré : consiste à disposer les fibres dans le même sens pour constituer des nappes de coton.
-ses fibres contiennent des matières grasses qui le rendent hydrophobes.
Utilisation : pour le rembourrage.
b) Le coton hydrophile :
-couleur : se présente en nappes blanches.
-obtention :
*Nettoyage mécanique : le débarrasser des poussières et matières inutiles.
*Traitement chimique : afin de dégraisser la fibre, ce qui la rend hydrophile et la blanchit. Le coton hydrophile ne doit contenir aucune colorante destinée à lui assurer sa blancheur.
*Lavage puis séchage.
*Essais :
-réactions d’identification.
-détermination du pouvoir hydrophile (la vitesse d’absorption de l’eau, le coefficient d’absorption de l’eau)

2) la gaze hydrophile :
La gaze hydrophile de coton est constituée par un tissu blanchi et purifié de coton hydrophile à armure toile.
Il existe plusieurs types différents définis par le nbre de fils au cm² utilisés pour réaliser le tissu (fils de chaîne longitudinaux et fils de trame transversaux), définissant ainsi le duitage.

On distingue :
a) gaze hydrophile aérée :
La gaze de duitage 10/8 à pliage accordéon double épaisseur existe en plusieurs longueurs.
b) bandes de gaze :
ce sont des bandes de duitage 12/10 qui sont présentées en rouleau de longueur et de largeur variable, destinées au maintien de compresses, d’attelles et pour couvrir ou isoler des plaies.
c) compresses de gaze :
des carrés de gaze purifiés ou stériles de duitage 10/8 de différentes dimensions.
Indication : détersion (nettoyage des plaies) ou protection.
d) compresse oculaire :
Elles sont constituées de 2 rondelles de gaze entre lesquelles est placée une nappe de coton hydrophile. Utilisées pour protéger un œil malade, elles sont stériles, présentées sous emballage individuel.
e) mèche de gaze : imprégnées ou non d’iodoforme.
Utilisées pour le drainage aseptique par capillarité (évacuer les exsudats : sang, sérosité, pus) pour favoriser la cicatrisation et éviter la surinfection.
f) les compresses imprégnées :
-compresses imprégnées à l’éosine 2%, ou à la polyvidone iodée……
-compresses imprégnées : vaseline, antibiotulle, corticotulle.

3) les formes adhésives cutanées :
Sont destinées à être appliquées sur la peau par simple pression, elles comprennent :
a) Les formes adhésives non médicamenteuses :
Destinées à fixer le matériel de pansement :
*Les sparadraps :
Constituées par une masse adhésive étalée en couche uniforme continue ou discontinue sur un support approprié. Ils peuvent être perforés.
Le support peut revêtir 3 aspects :
Le tissu : forme tissée, grande résistance.
Le non tissé : perméable à l’air et à la vapeur d’eau.
Le plastique : imperméable, qualité de transparence.
Masses adhésives :
Masses traditionnelles : longue tenue, risques allergiques.
Masses acryliques : excellente tolérance cutanée, ablation indolore car le pouvoir adhésif est moindre, pas ou peu de trace sur la peau, transparentes aux rayons X et à la lumière.
Destinées à isoler ou protéger la peau :
Ø Les pansements adhésifs non médicamenteux :

Ils sont destinés à isoler ou à protéger la peau saine ou lésée du milieu externe. Ils sont constitués d’un sparadrap sur lequel est fixé un matériau de pansement tel que gaze hydrophile de coton.

b) les formes adhésives médicamenteuses :

Ø les emplâtres :
Ils sont destinés à être appliqués sur la peau en vue d’un traitement local, ils sont constitués par une masse adhésive contenant un ou plusieurs PA étalés sur une couche uniforme sur un support approprié.
Exemples :
*emplâtres pour la destruction des cors : emplâtre coricide (ac.salicylique)
*emplâtres américain : pour améliorer le confort en cas de maux de dos divers, de douleurs musculaires et de douleurs articulaires, en particulier d’origine rhumatismales.

4) Les pansements à base d’hypocycloïdes :
Ces pansements sont constitués de particules d’hypocycloïdes telles que la CMC sodique, un composé hydrophile qui forme au contact des exsudats un gel non adhérent à la plaie constituant un milieu favorable à toutes les phases de cicatrisation (détersion, bourgeonnement et épidermisation).

Indications, contre indications :
*escarres, ulcères, brûlures, site donneurs de greffe, moignon d’amputation…..
*plaies exsudatives et très exsudative.
*sur une peau saine : on utilise sa qualité de protecteur cutané en prévention des escarres ou en zone péristomiale.
Il ne faut pas les utiliser sur des plaies infectées.
Composition :
Une couche externe de polyuréthane imperméable aux bactéries et aux liquides.
Une couche interne composée d’hypocycloïdes.
La face destinée à être mise en contact de la peau est protégée par une feuille de papier siliconé à décoller avant usage.

5) les pansements au charbon :
charbon activé obtenu à partir de charbon naturel qui a subi un traitement lui permettant d’avoir une surface d’adsorption très importante, recouvert d’une enveloppe de non tissé non adhérent.
Le charbon est un adsorbant des bactéries et des odeurs.
Indications :
Plaies infectées ou surinfectées.
Plaies malodorantes.

6) les sutures cutanées adhésives :
Employés comme moyen rapide et indolore de rapprochement cutané en cas de plaies accidentelles superficielles.
Composés d’un support non tissé poreux enduit d’un adhésif hypoallergénique

7) les tubulaires à pansements :
A grosse maille élastique, aérés, en jersey, latex et coton, ils permettent de maintenir les compresses et pansements sans coller ni comprimer la plaie ou les tissus sous-jacents.
Leurs tailles et dimensions sont adaptées à leur lieu d’emploi (tête, membre, thorax)



Cool les bandes pour immobilisation :

a) les bandes de protection :
Exemple : bande jersey en maille de polyester hypoallergénique, hydrofuge et perméable pour éviter les phénomènes de macération.
Utilisation : protéger la peau sous un plâtre.

b) les bandes plâtrées :
ces bandes de tissu sont imprégnées de plâtre sont des articles de contention utilisés dans tous les cas où l’on souhaite une immobilisation totale ou le soutien d’une partie du corps (fracture, entorse, luxation….)
Avant l’application il est souhaitable de poser un jersey tubulaire, et une nappe de coton cardé.
La bande est trempée dans de l’eau tiède pendant 6 secondes, puis essorée et la pose nécessite un lissage.

c) les bandes en résine de synthèse pour immobilisation :
Ces bandes de fibre de verre sont imprégnées d’une résine à base de polyuréthane, la présence d’eau déclenche la polymérisation du polyuréthane. On obtient un plâtre léger, poreux non sensible à l’eau, résistant et transparent aux rayons X, mais son coût est plus élevé que celui du plâtre ordinaire.

9) les bandes à pansement :
Sont employées pour maintenir en place des pansements ou pour exercer une contention légère.
a) les bandes cohésives :
Les bandes élastiques adhésives type élastoplaste.
Utilisation :
Fixer les pansements ou les attelles.
Contention tendineuse, articulaire ou musculaire.
Contention veineuse en phlébologie dans le cas de thromboses, de varices, d’ulcères variqueux.

b) les bandes de crêpe :
ces bandes présentent un tissage particulier ont subi un lavage à chaud qui fait que les fils de chaîne se rétractent : c’est le crêpage qui assure leur élasticité, elles sont en diverses matières : coton, laine, ou coton et viscose associés.
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Message  Admin Ven 30 Sep - 2:46

L’enzymothérapie


I- Généralités :
I.1. Définition :
L’enzymothérapie est une thérapeutique qui consiste à administrer des enzymes sous une forme pharmaceutique donnée.
I.2. Méthodes générales de préparation des enzymes :
Les enzymes sont des protéines élaborées par les cellules vivantes et douées d’une activité catalytique.
v Extraction de l’enzyme :
§ à partir de la matière vivante animale :
Le mode de préparation dépend de la localisation de l’enzyme dans la matière vivante :
Ø Enzyme présent dans une sécrétion (ferment de la salive) : on peut traiter le liquide fermentaire ; mais le plus souvent on a recours à l’utilisation de la glande sécrétrice.
Ø Enzyme intracellulaire : dans ce cas, il faut rompre les parois de la cellule par autolyse au toluène.
§ A partir des secrétions végétales (latex).
§ A partir de culture de microorganismes (champignons, bactéries).
§ Par le génie génétique.
v Séparation et purification :
En faisant intervenir différentes opérations : précipitations fractionnées, chromatographie, centrifugation…
v Mise en forme pharmaceutique :
- Solution :
En solution, l’enzyme est instable ===> doit être préparée sous forme de poudre à mettre en solution au moment de l’emploi ou alors de produits lyophilisés pour assurer une solubilité rapide et totale.
- Comprimés et dragées :
* Le choix de l’excipient sera guidé par la nature de l’enzyme (teneur en eau, hygroscopicité, pouvoir adsorbant…). L’excipient idéal serait :
- Anhydre, hydrosoluble, neutre.
- compatible avec les protéines
- Permettant un dosage direct par simple dissolution de la forme
Exemples d’excipients : les dérivés glycoliques solides ; les sucres solubles ; les gommes pures.
· La granulation par voie sèche est presque toujours préférable dans le cas ou l’on ne pourrait pas utiliser la compression directe. La granulation par voie humide est exclue car elle peut dénaturer les protéines (eau ou alcool).
· Dans de nombreux cas un enrobage gastro résistant est indispensable pour éviter une dénaturation en milieu stomacal.
- Pommades et suppositoires :
Le choix des excipients est identique à celui des comprimés. Les excipients les plus utilisés sont les polyglycoliques.
Certains enzymes sont altérés par le contact métallique, il faut donc plastifier l’intérieur du contenant ou l’enduire de silicone
v Contrôle :
La mesure de l’activité enzymatique doit se faire par rapport à un témoin :solution étalon qui doit contenir les mêmes excipients que le médicament é titrer.
II- Classification des enzymes :
II-1. Enzymes protéolytiques :Ce sont des enzymes qui dégradent les protides.
II-1.1. Les préparations complexes :
§ Pepsine :
Enzyme capable de digérer la viande, sécrétée à l’état zymogène (trypsinogène) et transformée en pepsine par l’activité acide de l’estomac.
Obtention :
Les muqueuses gastriques de porc sont soumises à une autolyse dans de l’eau légèrement alcoolisée ou acidifiée (HCL) ; le produit est filtré et l’enzyme précipitée par le sulfate d’ammonium.
Le précipité est débarrassé des sels par dialyse puis séché sous vide.
Emploi : Troubles gastriques
§ Pancréatine : Suc pancréatique renfermant :
Des enzymes protéolytique : trypsine, chymotrypsine,
carboxypeptidases A et B, elastase
Des enzymes amylolytiques : alpha amylase
Des enzymes lipolytiques : lipase
Obtention :
Le pancréas du porc frais est haché et trituré dans de l’eau froide, la masse est exprimée, filtrée puis précipitée par l’alcool, le précipité essoré est ensuite séché à une température inférieure à 40°C puis pulvérisé ou lyophilisé.
Emploi : Granulés ou comprimés enrobés utilisés dans le traitement des insuffisances pancréatiques, troubles intestinaux ou de suralimentation.
Exemple : CREON®, Eurobiol®
§ Papaïne :
Présente dans le latex d’un petit arbre des régions tropicales (arbre à melon)
Emploi : traitement des troubles dyspeptiques
Exemple : PAPAÏNE TROUETTE-PERRET® élixir
BROMELASE-PAPAÏNE 100 ® : contient de la papaïne et de la bromelase. Facilite l’activité enzymatique du système digestif.
II.1.2 Enzymes protéolytiques purifiées :
§ Trypsine :
Le trypsinogène est extrait du pancréas par extraction alcoolique ou acide, il est purifié par une série de précipitations (sulfate d’ammonium et de magnésium) dans certaines conditions de concentration et de pH.
Emploi :
- Comprimés dans les déficiences pancréatiques et la résorption des oedèmes et des hématomes.
- Poudre à pulvériser sur des plaies et ulcères.
- Solution (aérosol) : fluidification des sécrétions bronchiques.
§ Chymotrypsine :
Elle est obtenue par extraction du chymotrypsinogène du pancréas par l’acide sulfurique dilué ; on réalise ensuite un fractionnement par le sulfate d’ammonium suivi d’une chromatographie.
Le chymotrypsinogène est ensuite activé par la trypsine, le produit est dialysé puis lyophilisé.
Suivant les conditions d’activation on peut obtenir diverses chymotrypsines : alpha, bêta, gamma.
Emploi : anti-inflammatoires, résorption des oedèmes et des hématomes.
Exemple : ALPHACHYMOTRYPSINE CHOAY ® comprimés, pommade.
§ Streptokinase et streptodornase :
Enzymes obtenues à partir d’un filtrat de culture de streptocoque. (S.pyrogène)
Streptokinase enzyme thrombolytique : elle transforme le plasminogène (protéine du plasma) en plasmine capable de protéolyser et de liquéfier la fibrine.
Streptodornase : possède des propriétés dissolvantes du pus.
Exemple : STREPTASE® Streptokinase : fibrinolytique, IDM récent (6ème heure), embolie pulmonaire.
Association streptokinase-streptodornase ; fluidification des épanchements pleuraux pulvérulents.
§ Urokinase :
Enzyme thrombolytique obtenue à partir de l’urine humaine donc non ou peu antigénique.
Utilisée à des doses plus faibles que la streptokinase mais de préparation difficile ===> prix élevé
Exemple : UROKINASE CHOAY® lyophilisat pour usage parentéral.
Indication : Traitement des thromboses et embolie veineuses et artérielle.
II-2.Enzymes glucidolytiques :
Amylases :
Ce sont des enzymes susceptibles de dégrader l’amidon en maltose.
Exemple : ALPHA-AMYLASE®
Indication : anti-inflammatoire, anti-œdémateux.
§ α-glucosidase acide recombinante humaine (rhAGA) :
Remplace l’enzyme nécessaire à la métabolisation des sucres complexes dans les cellules chez les patients atteints de la maladie de Pompe (Glycogénose de type II)
II.3. Autres enzymes :
§ Hyaluronidase :
Préparée à partir de testicules de mammifères ou à partir de cultures bactériennes (streptocoque), elle est présente dans le venin de serpent, d’abeille.
Emploi : agent de diffusion utilisé pour rendre possible ou augmenter la diffusion des médicaments.
Exemple : HYALURONIDASE CHOAY®
Indication : permet d’introduire par voie parentérale des quantités importantes de sérum chez les malades ayant les veines oblitérées, sclérosées.
§ Chondroitinase :
Isolée à partir d’extraits testiculaires ou placentaires.
Emploi : pommade contre les complications de varices ou hémorroïdaires.
§ Lysozyme :
Enzyme bactéricide qui se trouve dans le liquide lacrymal, le mucus nasal, la salive, sang ……
Emploi : anti-inflammatoire et anti-infectieux (anti-viral) exemple traitement du Zona, Herpes ……
Exemple :
Associé à la papaïne et la bacitracine : LYSOPAINE ORL® comprimés
Indication : traitement des stomatites, aphtes, gingivite, pharyngite, laryngite……
§ Cerezyme® :
Enzyme produite par génie génétique pour remplacer une enzyme : β-glucocérébrosidase acide qui a pour rôle de métaboliser des glucocérébrosides et qui est déficiente dans la maladie de Gaucher.
§ Asparginase :
Enzyme synthétisée par de nombreux germes (E.coli).
Emploi : leucémie aigue lymphoblastique (LAL) et myeloblastique (LAM)
Exemple : KIDROLASE®

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Message  Admin Ven 30 Sep - 2:48

Les préparations galéniques à base de sang

I -INTRODUCTION :
Le sang est formé de :
w Eléments cellulaire : GB, GR, plaquettes.
Rôle des GR : transport d’oxygène des poumons vers les tissus, Captation du gaz carbonique des voies respiratoires.
Rôle du GB : défense contre l’infection.
Rôle des plaquettes : anti-hémorragique.
w 55% d’un liquide : le plasma qui contient des protéines diverses :
(Immunoglobulines, albumine, fractions coagulantes, etc.)

II- PRODUITS SANGUINS LABILES :
II.1)sang total :
w Prélevé chez un donneur en bonne santé dans une poche simple.
w Chaque prélèvement est obligatoirement précédé d’un entretient médical et d’un examen clinique.
w Le sang est soumis a des analyses et des testes de dépistage, on détermine le groupe sanguin et le rhésus. On contrôle le sang contre l’hépatite B et C, le SIDA et la syphilis.
Conservation : CPDA (citrate phosphate dextrate adénine).
Limite de validité : 35 jours à +4°c ± 2°c.
Indication: anémie, hémorragie.

II.2)Le concentré de globules rouges :
Le sang prélevé chez un donneur, est recueilli dans une poche double.
Après centrifugation, le plasma est recueilli dans une deuxième poche ensuite congelé.
Conservation: idem.
Indication : anémie importante.
Avantage par apport au sang total : hématocrite élevé.

II.3)le concentré de plaquettes :
a-le concentré de plaquettes standard (CPS) :
Le prélèvement est effectué dans une poche triple :
w La centrifugation dans la première poche contenant le sang total.
w Transfert du plasma dans la deuxième poche.
w La centrifugation dans la deuxième poche.
w Le fond de cette poche contient les plaquettes et un surnagent = plasma.
w Transfert du plasma vers la troisième poche pour être congelé.
Conservation: 5 jours max.
b-le concentré de plaquettes d’aphérèse (CPA) anciennement (CUP) :
C’est un don direct de plaquettes à l’aide d’un séparateur de cellule automatisé qui prélève uniquement les plaquettes et restituent au donneur les autres composants cellulaires et le plasma.
Avantage par apport au CPS :
§ Contient plus de plaquettes qu’un CPS, à partir d’un donneur, on obtient un nombre plus élevé de plaquettes.
§ Réduction du nombre de donneurs donc diminution des risques de maladies virales.
Indications : Thrombopénies qu’on rencontre lors des :
§Leucémies
§ Cancers
§ Aplasies médullaires ou conséquence d’une chimio ou radiothérapie.

II.4) le don de globules blancs d’aphérèse :
Le séparateur des cellules prélève sélectivement les leucocytes et restitue au donneur ses GR et la majeure partie de son plasma.
Indications : infections particulièrement graves.

II.5) le plasma :
a-le plasma frais congelé humain homologué sécurisé :

b- plasma frais congelé viroatténué :
Plasma frais congelé ayant subi une atténuation virale par solvant détergent.
Obtention d’un pool de plasma provenant de cent donneurs de meme groupe sanguin.
Indication : hémorragies aigues avec déficit global des facteurs de coagulation. Remarque: le cryoprécipité est obtenu par congélation immédiate du plasma
à -80°c puis décongélation à +4°c.

II .6) succédanés du plasma :
a-albumines humaines (solution IV) :
Le pouvoir oncotique des solutions albumine à 4% est équivalent à celui du plasma humain.
Indications : hémorragie, états de choc, brûlures.
L’albumine permet de maintenir le volume sanguin circulant en retenant l’eau des vaisseaux.
Indications des solutions à 20% : hypo-protidémie, hypo-albuminémie.
b-Dextran : naturel.
c-Plasmagel :solution de gélatine(états de choc, hémorragies, déshydratation, brûlures).
d-Solutés pour perfusion :
· Acides aminés.
· Na Cl : isotonique, hypertonique.
· Glucose : isotonique, hypertonique.
· Calcium, magnésium.
· Lipides lorsque l’alimentation orale
· Vitamines est impossible ou insuffisante.

III - PRODUITS SANGUINS STABLES :
III .1) immunoglobulines humaines :
a-Immunoglobulines humaines spécifiques :
Préparés à partir du sang d’un donneur hyperimmunisé connu.
Elles ont un titre élevé en anticorps de spécificité déterminée.
Ex. :
w Ig anti- D (prévention de l’allo immunisation ou accidents transfusionnels.)
w Ig anti- hépatite B.
w Ig anti- tétanique.
b- immunoglobulines humaines polyvalentes :
Préparés à partir de plasma de plus de 100 donneurs ce qui offre un très large spectre d’anticorps dirigés contre les virus, bactéries, mycoses, parasites…
Indication : déficits immunitaires.

III .2) albumines humaines.

III .3) facteurs sanguins de coagulation :
Facteurs VIII, facteur IX (préparés industriellement.)
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